My Paris River

Création et expansion

2012 – L’IDÉE MY PARIS RIVER

L’origine

L’aventure My Paris River commence réellement autour de Noël 2012 et d’un cadeau :

Dominique et son épouse ont pris pour habitude de réunir leurs enfants et petits-enfants tous les étés en Bretagne pour profiter des joies de la mer et du si bon air iodé en famille.

Fort de ce constat, Marianne se dit qu’Antoine, son conjoint, sera ravi d’apprendre à piloter un bateau. Elle lui dépose donc sous le sapin un bon « Permis Plaisance » en se disant que cela pourra être une nouvelle activité pour agrémenter, entre autres, leurs étés bretons.

Une révélation

Antoine, emballé par l’idée, passe son permis dans le 15ème arrondissement de Paris. Avec une vue imprenable sur la Tour Eiffel et la Statue de la Liberté ! Il en est émerveillé et fait ce constat improbable :

  • Il a 30 ans et quelques,
  • a toujours vécu à Paris,
  • y a fait ses études,
  • qu’il a même partiellement faites aux États-Unis et en Espagne,
  • où il a également travaillé et rencontré Marianne,
  • mais il n’est jamais monté à bord d’un bateau dans sa ville natale !

Une vocation Naissante

De plus, sur un petit bateau de quelques mètres à peine, loin de la foule des énormes transporteurs de touristes, il bénéficie d’un cadre hors norme et d’une vue totalement inédite.

Lui qui cherche depuis quelques temps LA bonne opportunité pour quitter sa fonction de salarié et mettre ses compétences de commercial chevronné ainsi que sa (très) grande détermination au service de SON entreprise en est convaincu : il vient de trouver une bonne idée. Une très bonne idée même !

Il avait envisagé de faire de l’import/export en vin ou encore d’ouvrir un bar à tapas, il se met à se renseigner sur ce qu’il existe comme petits bateaux pour proposer des croisières en petit comité et en toute intimité dans un cadre confortable et convivial.

Un bateau idéal

Il a alors une seconde révélation en découvrant, du côté du Canada et des États-Unis, les « Pontoon-boat » ou « bateaux-ponton » en français.

Très populaire sur les lacs et les fleuves d’outre-Atlantique, ces bateaux offrent un grand confort et sont modulables à souhait.

Il choisit alors celui qui se rapproche le plus d’un « salon flottant » pour disposer d’un espace qui s’adapte au publique le plus large qui soit : en couple, en famille, entre amis ou encore entre professionnels.

2013 – LA CRÉATION DE L’ENTREPRISE

Le Marathon

Antoine commence alors le Marathon administratif nécessaire à la création de son entreprise de transport fluvial de passagers ainsi que l’obtention des diverses autorisations inhérentes à l’activité et enfin monte son dossier pour obtenir auprès des banques les fonds nécessaires à l’achat et à l’importation d’un premier bateau.

La maladie

Mais Antoine est alors déjà malade depuis quelques années. Une énième rechute, un retour en chimiothérapie, des effets trop visibles et les banques ne le suivent plus.

Qu’importe les aléas et leurs coups de boutoir au moral ! S’il faut « vivre chaque jour comme s’il s’agissait du dernier », Antoine force l’admiration de son entourage par sa détermination dans l’adversité.

Envers et contre tout

Si les banques ne le suivent plus, ses proches prennent le relais : son père, Dominique, et sa femme, Marianne, croient en son projet. La Chambre du Commerce et de l’Industrie des Hauts-de-Seine aussi puisqu’il est lauréat du pack « Créateur d’entreprise » du Grand Paris Seine-Ouest (G.P.S.O) et obtient de leur part un précieux soutien, notamment dans ses démarches administratives.

A l’automne 2013, Antoine dépose les statuts de la S.A.S. My Paris River et commande son bateau au Canada. Marianne met alors ses compétences en marketing pour l’aider à créer la 1ère version du site. Son père s’occupe, lui de la partie administrative et de la comptabilité.

Lucas

En novembre 2013, ils deviennent les heureux parents du petit Lucas.

Début 2014, bien conscient que ses jours sont comptés et qu’il ne pourra pas tout gérer seul, il propose à Benjamin, un ami de longue date, de le rejoindre au sein de My Paris River. Pour l’assister dans la commercialisation mais surtout pour accueillir les passagers et piloter le bateau.

2014 – LES DÉBUTS… ET LA FIN

Triste sort

En mai 2014, après plusieurs mois à s’entraîner à bord, Antoine et Benjamin vendent et réalisent la 1ère croisière.

Les premières parutions dans la presse suivent avec notamment un article sur le site web Le Figaro en juillet et dans Le Parisien en septembre.

Fin 2014, My Paris River tutoie la cinquantaine de croisières au terme d’une première année riche en découvertes et en enseignements.

Du côté d’Antoine, les nouvelles sont par contre très mauvaises et en janvier 2015, il laisse Marianne veuve et Lucas orphelin de son père à 14 mois.

2015 – UN NOUVEAU DÉPART

A là mémoire de

Les associés décident rapidement que l’entreprise doit lui survivre. Pour lui comme pour son fils !

Marianne va donc s’impliquer au quotidien en s’occupant de la gestion courante. Elle répond au téléphone, fait les devis et passe en parallèle son permis et les autorisations pour piloter le bateau.

Quand l’été arrive, elle est fin prête à la barre !

My Paris River répond également à l’appel à projet pour construire son propre ponton au Pont d’Issy, aux portes de Paris, ce qui permettrait à l’entreprise de se rapprocher sensiblement de la Capitale, le bateau étant jusque-là amarré à Suresnes et les embarquements se faisant le plus souvent à Boulogne, en face du Parc de Saint-Cloud.

En 2015, My Paris River franchit la barre symbolique des 100 croisières.

2016 – L’AN III

Un nouveau cap

Si la 3ème année est un cap symbolique et difficile pour beaucoup de jeunes entreprises. Pour My Paris River, 2016 sera bien l’année des épreuves :

Blocage des raffineries au printemps

Il entraîne des pénuries et des queues sans fin dans les stations-service. Imaginez l’équipe de My Paris River sortant ses bidons pour faire le plein du bateau sous les regards « bienveillants », voire même les « encouragements », des autres malheureux qui viennent de passer plus d’1h à attendre leur passage à la pompe.
Sans parler des fois où c’est le pompiste qui refuse de nous servir car nous sommes en plein « Plan Vigipirate » et même en état d’urgence. Ou quand faire le plein devient une véritable aventure… sans certitude !

Une crue exceptionnelle

Les stations sont à peine réapprovisionnées que nous vivons le mois de mai le plus pluvieux depuis… 130 ans. Outre l’influence du mauvais temps sur les réservations, la Seine est en crue en plein mois de juin quand la saison devrait commencer à battre son plein. La navigation est interdite pour des raisons évidentes de sécurité et nous sommes obligés de décaler ou d’annuler toutes nos croisières.

Une panne moteur

Fin juillet, c’est le moteur qui fait une amorce de serrage pendant une croisière. Il a chauffé et s’il continue à faire avancer le bateau, pas besoin d’être un expert en mécanique pour entendre qu’à l’intérieur, quelque chose ne tourne pas rond. Littéralement !
Nous lançons alors l’improbable opération : « un nouveau moteur, livré, monté et à l’eau, en moins de 48h ». Quand on sait qu’on parle de moteurs de près de 200kg et que cela implique de sortir le bateau de l’eau à l’aide d’une grue, on est plus à même de mesurer la satisfaction de l’équipe de My Paris River quant à la bonne réalisation de cette opération « nouveau moteur ».

La résiliance

L’été et l’automne compensent un début d’année morose et permettent à My Paris River de franchir la barre symbolique des 150 croisières sur l’année civile.

2017 – DE L’AVANT

L’heure d’avancer

En 2017, tous les participants de « l’aventure » My Paris River restent plus que jamais déterminés à faire vivre durablement l’entreprise alors que plusieurs chantiers sont en cours pour la rendre plus pérenne et plus structurées.

Mais de tout cela, nous vous parlerons plus tard…